Pour le patron de la Confédération africaine de football (CAF), il n’a jamais été envisagé de retirer la CAN au Cameroun

Le président de la CAF, Ahmad Ahmad, est venu rendre un rapide visite, le 2 octobre, au Cameroun. Alors que des rumeurs tentent de faire croire que cette visite serait la première étape d’un transfert de la Coupe d’Afrique des Nations, le dirigeant du football africain, qui est allé rendre visite au Président Biya, a tenu rappelé que « C’est une visite de courtoisie qui devait se tenir depuis longtemps ». Il en a profité pour remercier le footballeur Samuel Eto’o, qui a permis la concrétisation de cet entretien entre les deux hommes, à quelques jours du scrutin présidentiel du 7 octobre.

Une rumeur persistante affirmait qu’Ahmad Ahmad, de nationalité malgache, préparait le retrait de la CAN au Cameroun, afin de prendre sa revanche sur l’ancien dirigeant de la CAF, le Camerounais Hayatou, qui avait retiré l’organisation de la compétition à son pays en 2017.

Cependant, M. Ahmad a tenu à rassurer les Camerounais en indiquant que l’institution « n’a jamais réfléchi à un retrait de la CAN au Cameroun ». Il a insisté en précisant que la CAF « n’a pas de plan B ».

Ces paroles étaient nécessaires après les propos qu’il avait tenu quelques jours auparavant qui avait suscité une vive inquiétude dans certains milieux sportifs, et avait rallumé la flamme de la rumeur. Il avait en effet déclaré «La CAF n’effectuera aucune communication quant à la décision qui sera prise avant la présidentielle camerounaise du 7 octobre. Nous ne voulons pas perturber la campagne. En 2017, la CAF avait attendu la fin de la présidentielle au Kenya pour annoncer sa décision de lui retirer l’organisation du Championnat d’Afrique des nations ».

Biya et Ahmad ont pu échanger pendant une heure, et s’il a bien précisé que la seule option pour l’organisation de la CAF était le Cameroun.

Il a simplement conclu sur une parole moins apaisante à la sortie de cette réunion avec le président camerounais en déclarant « C’est le Cameroun qui accueille cette compétition et c’est le Cameroun qui pourra nous dire demain « On est prêts », « Ah non, donnez-nous le temps, on n’est pas prêts ». Ça dépend du Cameroun ».

Ce à quoi Biya a rétorqué : «Le Cameroun sera prêt à l’instant T».

Une visite en août dernier d’une commission de la CAF, en chargé d’évaluer l’avancée des travaux avait d’ailleurs rendu un avis plutôt rassurant.

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